Il aurait été difficile quand on est un parc de la Ville de Paris et qu’on appartient au groupe LVMH de ne pas s’associer à Paris 2024, à ses temps forts, à sa légende. Le Jardin d’Acclimatation aura été depuis un mois 100% Olympique, 100% Paris 2024, 100% artisan de toutes les victoires.

Cette séquence sous le signe des cinq anneaux a commencé, dimanche 2 juin, par une réunion discrète, celle des familles des athlètes de l’équipe de France Olympique et Paralympique invités - avant qu’ils ne rejoignent gymnases, stades et piscines, pour leur préparation à une « journée bleue » afin de partager avec leurs enfants un brunch évidemment diététique et une journée de détente parmi les manèges. Tous ces chasseurs de médailles étaient évidemment menés par des piliers de la team LVMH comme Enzo Lefort, médaillé d’or par équipe lors des Jeux Olympiques à Tokyo en 2021 et champion du monde en 2019 et 2022, ou Marie Patouillet, double médaillée de bronze en 2021 aux Jeux Paralympiques de Tokyo en para-cycliste et quintuple vice-championne du monde sur piste.

Le 15 juillet, c’était la Flamme Olympique qui, après avoir traversé la Fondation Louis Vuitton et s’être arrêtée avec le danseur étoile de l’Opéra national, Germain Louvet répondant, devant Olympic rings, le surprenant tableau de Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol, au pas de danse de Marie-Claude Pietragalla au Louvre, a enthousiasmé les milliers de visiteurs du Jardin d’Acclimatation applaudissant dans une extraordinaire effervescence populaire le dernier relayeur, Eric Perrot, responsable de l’accueil du Parc, ex-sprinter français, spécialiste du 100 et du 200 mètres, surpris d’être salué à son arrivée par le Président du CIO, Thomas Bach et son épouse, la Maire de Paris, Anne Hidalgo, le président du COJO, Tony Estanguet, le Président de LVMH, M. Bernard Arnault et Antoine Arnault qui veille, depuis l’origine sur le partenariat entre le leader mondial du luxe et Paris 2024, au milieu des torches - toutes authentiques - des Olympiades des temps modernes.

Le 18 juillet alors qu’à la Fondation Louis Vuitton, il réunissait le Comité International Olympique, c’était au tour de Thomas Bach de révéler devant le Président de la République, M. Emmanuel Macron, que c’est au Jardin d’Acclimatation, il y a 130 ans, que Pierre de Coubertin, fondateur des Jeux Olympiques de l’ère moderne, fixa, lors d’un dîner, à l’occasion de la première session du CIO, les règles fondatrices de l’Olympisme. Le Jardin s’inscrivait dans l’histoire des Jeux !

Il fallait, à la veille de la cérémonie d’ouverture de Paris 2024, clôturer en beauté cette suite magnifique. « Sports dans la Ville » en a été l’occasion. Grâce à l’association dirigée par Philippe Oddou, jeudi 25 juillet, 550 jeunes venus de 36 pays du monde entier, se sont rassemblés au Jardin d’Acclimatation autour de la ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques Amélie Oudéa-Castéra.

Sur l’immense pelouse du Miroir vert, au pied de la Fondation Louis Vuitton, devant la délégation américaine pour les Jeux de Salt Lake City, menée par le Gouverneur de l’Utah, Spencer Cox, sa femme Abby Cox très impliquée dans la candidature et la maire de la capitale mormone Erin Mendenhall, accompagnée par la Présidente du comité de candidature, Catherine Raney-Norman, devant la française Carole Montillet et l’américaine Lindsey Vonn, merveilleuses championnes olympiques, devant Raí le plus parisien des Brésiliens, vainqueur de la coupe du monde 1994 et ex-joueur du PSG, l’américain Apolo Ohno, champion olympique de patinage de vitesse, devant les maires des Alpes, mené par Jean-Yves Pachod, maire de Courchevel concourant pour l’olympiade hivernale 2030, dans une ambiance de joie, d’enthousiasme et d’amitié, une foule d’adolescents parfois en situation de précarité économique, parfois éloignés du système éducatif, parfois en situation de handicap, a partagé avec ces grands champions les valeurs du sport et de l’Olympisme.

Mais, si la priorité était donnée au rassemblement, la journée était également dédiée pour cette Olympiade sociale et culturelle à la réflexion. Conférences et ateliers se sont enchainés au théâtre du Jardin à l’occasion d’un forum consacré à l’inclusion par le sport « United by Sports – Unis autour du sport » également ouvert par Amélie Oudéa-Castera qui, malgré l’agenda de sa journée, avait décidé de consacrer du temps et son énergie à cet événement rappelant les 5 grands engagements des Jeux de Paris : « iconiques, écologiques, solidaires, paritaires et sobres financièrement  » pour l’égalité des chances.

Miguel Angel Moratinos, haut représentant, alliance des civilisations des Nations Unies, Marie Barsacq, directrice Impact et Héritage Paris 2024, Rémy Rioux, président de l’Agence Française de Développement, Sima Sami Bahous, directrice exécutive de l’ONU Femmes ont été de formidables porte-paroles des valeurs d’égalité, de solidarité et de paix proclamés devant Muhammad Yunus, l’économiste pionnier du microcrédit pour sortir de la pauvreté, Prix Nobel de la paix en 2006, qui écoutait, attentif, les débats, comme les 300 autres conférenciers venus du Qatar, d’Australie, d’Italie, du Danemark, des Etats-Unis, du Nicaragua, de Chine, avec les représentants des sponsors du CIO et du COJO, LVMH, Coca-Cola (ne pas couper sur le format mail), Visa, Sanofi, Lacoste…

Le Jardin d’Acclimatation, à sa place, incité par la Ville de Paris et avec le support de LVMH, a ainsi apporté sa contribution, celle de l’enfance, celle de la nature, celle du divertissement et de la culture, à la légende Paris 2024. Nous en sommes fiers.

Marc-Antoine JAMET, secrétaire général de LVMH et président du Jardin d’Acclimatation a déclaré « en contribuant à écarter le racisme, l’égoïsme, la guerre, au profit du partage et de l’effort, de la bienveillance et de la Paix, à l’occasion de Paris 2024, avec l’association « Sport dans la Ville », le Jardin d’Acclimatation a tenu son rang, a rempli son rôle qui, depuis longtemps, n’est plus seulement d’acclimater les faunes et les flores, mais de faire se rencontrer devant les Parisiens, adultes et enfants, les peuples, les cultures et les civilisations. C’est une pierre supplémentaire pour contribuer à ne pas oublier que Coubertin voulait des jeux sportifs, mais aussi des rencontres culturelles et sociales pour construire l’Olympisme moderne. Nous sommes fiers d’avoir été fidèles à cet idéal. Place au sport et à la compétition. Que le meilleur gagne. ».